La lente disparition du vendredi travaillé …

Le monde du travail a été bouleversé en 4 ans, avec un déclencheur inattendu : le covid-19.

Depuis, nombres d’accords télétravail ont été signé et toutes les fonctions non géographiquement postées ont désormais un mix de 2 jours, 3 jours, 4 jours et parfois 100% de télétravail !

Les accords d’une durée de 3 ans arrivent à échéance dans certaines entreprises et les discussions vont bon train. Mais, même si certains patrons s’inquiètent de ne plus voir leurs équipes sur place, il est pourtant bien difficile de faire marche arrière.

Et d’ailleurs, le faut-il vraiment ? les études de performances sur le télétravail sont plutôt à l’avantage des entreprises. Un télétravailleur consacre souvent le temps gagné en transport au travail et la perméabilité du travail au domicile avec les nouvelles technologies (fibre internet, messagerie sur mobile, pc en permanence allumé à la maison, …) le rendre connecté en plus grande quantité à l’entreprise, sur des horaires inhabituels.

Parallèlement à cette réflexion sur la part de télétravail, une tendance est même maintenant de songer à la semaine de 4 jours … là, le débat est tout autre car il s’agirait de rendre une journée habituellement travaillé au collaborateur et envisager des temps de travail un peu rallongé sur les autres jours. A vrai dire, pour les cadres, c’est déjà le cas.

Faut-il y voir une mesure de qualité de vie au travail, en vue de baisser le turn over ? si la tendance s’installe dans les prochaines années, cette pratique deviendra la norme et ceux qui ne la pratiqueront pas seront pénalisées dans leur marque employeur et leur attractivité.

Le monde du travail continue sa mue et nul doute que nous allons connaître de nouvelles évolutions dans les années à venir.

N’hésitez pas à consulter le numéro de Challenges du 8 février 24 pour en savoir plus

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